Comment se rêver éveillé avec l’Art-thérapie ?*
- connectartherapie

- 13 janv. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 févr. 2022
Pour entreprendre ce chemin, l’Art-thérapie nous invite à apprendre une chose très importante en ce temps-là et c’est à prendre du temps à prendre le temps.
Le temps de se mettre au travail sans artifices extraordinaires pour donner aux outils du quotidien la possibilité d’être outils autrement, pour ouvrir une parenthèse qui permet au sujet de souffler à partir de presque rien et de pas grand-chose.
Le temps à trouver un temps qui ne vient pas à combler mais à laisser de la place pour ouvrir ce qui s’est fermé avec le temps et les discours qui gavent sans nourrir. Le temps à prendre le temps de se laisser interroger par le temps… « Pour accueillir le dérangement qui cherche à questionner l’ordre mis en place » dans un temps qui s’écoulait entre les mains.
Le temps pour aider à retrouver les propres mots dans une parole qui libère, propulsée par un moment de rêverie poétique qui fleurit là où le silence qui manquait a retrouvé sa place. « Le temps qui ouvre le possible au sujet que personne ne pense à sa place. Le temps de renouer avec sa propre poésie » (Mme. Royol), son « chant propre » (Proust)
Le temps « d’être, d’habiter, de s’habiter » (Georges Perros) dans un poème écrit et vécu dans la langue qui ouvre à la pensée, la langue du hors sens, la langue de Vie, sans enfermer quelqu’un « dans une poésie de jolis mots mais d’insuffler un filet de hors sens auquel le sujet pourrait s’accrocher à en tisser ses propres liens » (cours de Mélanie Autexier. 2019)
« Le temps d’ouvrir la possibilité au sujet de s’en dire quelque chose en passant par la voie de la rêverie poétique » (Mme. Royol), en trouvant une autre manière de faire face au « troumatisme » (néologisme de Lacan), pour se rêver éveillé et s’en écrire une histoire peut-être moins douloureuse.






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